L'avenir de Microsoft et de Google en France

Posté par
Cécile G.
Le
19 Nov
.
2025
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Interrogé au sujet de l’équipement informatique des établissements scolaires, le ministère de l’Éducation nationale a déclaré que l’utilisation des suites collaboratives et environnements Microsoft ou Google devaient être délaissées au profit d'autres solutions.

La raison est simple : leur utilisation ne permet pas de respecter pas les exigences de souveraineté en matière de protection des données.

En effet, les deux solutions mentionnées étant nord-américaines, elles ne sont pas soumises au respect du droit européen.

Point légal : quelle est la loi applicable ?

Aux États-Unis, plusieurs textes précisent quelles lois sont applicables aux entreprises nationales, notamment : 

  • Le Patriot Act, qui dispose que toute entreprise dont les données sont directement ou indirectement hébergées aux États-Unis sont soumises au droit d’accès par le FBI ;
  • le Cloud Act, qui dispose d’une capacité d’accès aux données de citoyens nord-américains sur et hors du territoire états-uniens ;
  • le FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act).

Autant de textes qui rendent très faiblement probable le respect des modalités de textes européens en vigueur tels que… Le RGPD.

C’est pourquoi, il y a un mois environ, le gouvernement a incité les différents établissements scolaires à “arrêter tout déploiement ou extension” de ces services.

Cette incitation s’inscrit dans la démarche de gouvernance complète de la donnée pour les infrastructures nationales.

Le contrôle local de la gouvernance

Un référentiel français dédié à l’encadrement des offres de service cloud a été élaboré par l’ANSSI. Ce référentiel se nomme SecNumCloud.

Il a été conçu pour s’assurer que les prestataires de service respectent des règles de sécurité strictes tant en matière technique qu'opérationnelle.

Il sert bien évidemment à assurer la conformité juridique car sur le droit européen. Il répond à la doctrine "cloud au centre" établie par l'État afin d'accélérer la transformation numérique des administrations.

Et Microsoft et Google, dans tout cela ?

Il va sans dire que trouver des alternatives à ces deux piliers du monde des suites collaboratives est un véritable challenge.

Pire, ils sont tellement bien intégrés aux écosystèmes de travail qu’ils servent de base pour nombre d’outils complémentaires qui leur sont dépendants.

Au-delà de ces considérations stratégiques, c'est la dimension sécuritaire qui devient absolument critique.

Confier l'intégralité de son infrastructure collaborative à des acteurs étrangers expose les entreprises à des risques d'espionnage industriel, de fuites de données sensibles et de dépendance technologique difficilement réversible.

Dans ce contexte, des solutions locales et indépendantes émergent comme des alternatives crédibles, offrant une indépendance vis-à-vis des géants du numérique tout en répondant aux exigences de protection des données.

Parmi. ces solutions, il existe MIA, le gestionnaires d'identités et de logiciels cloud made in France. 

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