Les PME adoptent des services SaaS pour gagner en agilité, mais n’anticipent pas toujours le danger : des abonnements qui se multiplient sans supervision, des doublons qui apparaissent, et des renouvellements surprises.
Résultat, jusqu’à 40 % du budget logiciel peut partir en fumée avant que quelqu’un ne s’en rende compte.
Cela se complique avec l’arrivée d’autres phénomènes concomitants tels que le shadow IT qui créer une jungle d’abonnements difficiles à maîtriser sans vue centralisée.
Une solution de gestion des dépenses SaaS devient rapidement indispensable : elle regroupe automatiquement les applications, synchronise les contrats et expose les usages par licence.
Plutôt que de compter manuellement les postes, les PME disposent d’un tableau de bord clair où chaque abonnement est identifié, attribué et analysé selon son utilité.
Ce suivi permet aussi de prévoir les renouvellements et de négocier au bon moment, avec des données à l’appui sur l’usage réel et le benchmarking du marché.
Après observation de l’ensemble des licences, certaines révèlent une faible activité ou des doublons entre services.
Une gestion éclairée permet de désactiver ou d'adapter les plans de licences, tout en redirigeant les budgets vers les utilisateurs actifs.
Cette rationalisation permet de limiter le gaspillage financier tout en maintenant une expérience utilisateur fluide : on paye pour ce que l’on utilise, et on allège le parc logiciel sans frictions.
En moyenne, une entreprise dépense plusieurs centaines de milliers d’euros par an en SaaS. Dans ce contexte, réduire de seulement 20 % les licences inutilisées permet d’économiser des dizaines, voire des centaines de milliers d’euros.
Ces économies proviennent aussi de la négociation sur les renouvellements : avec une vue claire sur l’usage, une PME peut obtenir de meilleures conditions ou préparer des migrations anticipées.
L’outil idéal ne suffit pas sans une organisation adaptée. Il s’agit d’impliquer l’ensemble des collaborateurs pour qu’ils deviennent acteurs de leurs besoins logiciels.
En rendant visible l’usage par équipe, chaque service peut suivre son budget, suggérer des suppressions, réaffecter des licences, et anticiper ses futurs besoins.
Cela crée ainsi une culture de la responsabilité logicielle.
Cette responsabilisation collective améliore non seulement les économies mais aussi la communication IT/métiers, et encourage une consommation numérique raisonnée.
L’implémentation d’un outil de gestion des dépenses SaaS se traduit par une première phase de collecte et de cartographie. Puis vient l’analyse des usages et des redondances. Ensuite, la mise en place de workflows automatisés permet de gérer les accès et les renouvellements de façon proactive. Enfin, l’analyse périodique assure que les économies obtenues durent.
En somme, une PME bien accompagnée transforme ce qui semblait être un simple poste de dépense en levier stratégique, capable à la fois d’économiser et de sécuriser son environnement digital.