La façon dont les départements IT des entreprises aborde l’équipement en outils informatique a bien changée cette dernière décennie.
Fini le temps où l'on investissait dans une licence logicielle contractuelle pendant dix ans. Place aux abonnements mensuels qui se multiplient à une vitesse vertigineuse.
Le constat est sans appel : une PME de 50 collaborateurs utilise entre 20 et 100 applications SaaS différentes.
Cette multiplication anarchique pose un problème de taille : qui maîtrise réellement ce processus d'achat devenu si complexe ?
Entre les équipes métier qui souscrivent directement, les services IT qui découvrent les factures et la direction financière qui voit les budgets exploser, l'achat de SaaS est devenu un véritable projet aux enjeux opérationnel et organisationnel.
La tarification SaaS est aussi diversifiée que celle de nombreux abonnements pour d'autres typologies de services.
Parfois très simple, basée sur un unique facteur de facturation. Parfois hybride, basée sur des facteurs multiples et variables.
Autant dire que la diversification du marché SaaS s'est accompagnée de son lot de surprises et de maladresses pour les entreprises trop peu regardantes sur les petits caractères contractuels.
Face à cette complexité, le SaaS Procurement propose une méthode : structurer, évaluer et piloter les achats de logiciels comme n'importe quel autre investissement stratégique.
L'idée n'est pas révolutionnaire, mais son application aux SaaS change tout.
Concrètement, le SaaS Procurement consiste à appliquer les bonnes pratiques d'achat aux abonnements logiciels :
- définir des critères d'évaluation clairs,
- négocier les contrats,
- planifier les renouvellements et mesurer la performance des outils.
Une approche qui va bien au-delà du simple "j'ai besoin de cet outil, je m'abonne".
Cette méthode s'appuie sur quatre piliers :
1. la gouvernance (qui décide quoi et comment),
2. l'évaluation (analyser les besoins réels et les alternatives),
3. la négociation (optimiser les conditions contractuelles)
4. le pilotage (suivre l'usage et la performance dans le temps).
Pourquoi cette approche prend de l'ampleur ?
Parce que les entreprises qui l'adoptent constatent des économies moyennes de 30% sur leur budget SaaS.
Mais au-delà des économies, elles gagnent en visibilité sur leurs engagements, réduisent les risques contractuels et optimisent l'adoption des outils par leurs équipes.
MIA s'inscrit dans cette démarche en offrant une vision centralisée de vos engagements contractuels.
Plus question de découvrir un renouvellement automatique trois jours avant l'échéance ou de payer des licences pour des collaborateurs partis depuis six mois.
La plateforme anticipe, alerte et recommande pour que chaque euro dépensé en SaaS soit un euro utile.
L'enjeu dépasse la simple maîtrise des coûts. Il s'agit de transformer ce qui est souvent perçu comme un centre de coût en véritable avantage concurrentiel.
Une entreprise qui maîtrise ses achats SaaS gagne en agilité, optimise ses budgets et peut investir dans l'innovation plutôt que dans la correction d'erreurs d'achat.
Le SaaS Procurement n'est pas une lubie mais la préparation pragmatique d'un projet d'équipement en logiciel.
À l'heure où les logiciels représentent souvent le troisième poste de dépenses d'une PME, après les salaires et les locaux, il est capital de prendre le temps de jauger leur valeur pour pérenniser le budget IT.